Une vie au service de la France...


Avant même le service militaire ...

La préparation au service militaire a pour but de développer les qualités physiques et morales des jeunes Français, afin de les mettre en état de mieux remplir leurs devoirs de soldats et de citoyens dans la nation armée. Cette préparation s'applique aux jeunes garçons, à partir de 17 ans, et plus particulièrement à ceux appartenant à la classe à appeler la première sous les drapeaux, ainsi qu'aux ajournés des classes antérieures. Elle tend, avant tout, à conférer aux jeunes gens la force physique, avec la santé qui en constitue la plus immédiate résultante, à cultiver chez eux la vigueur, la résistance, l'adresse et l'esprit d'initiative; puis, dans l'ordre moral, à les confirmer dans les qualités essentielles qui font les bons soldats comme les bons citoyens : obéissance aux lois, discipline, dignité personnelle, fraternité, sentiment de l'honneur et amour de la patrie. Enfin, à leur donner une instruction élémentaire, laquelle sans pénétrer  dans le domaine de la technique militaire, les initie à des notions qui trouveront leur utilité au régiment. Paul participe à la session d’examen 1938/1939 où il finira classé 22ème sur 350 ce qui démontre sa grande motivation à intégrer l’armée quelques mois plus tard.

Paul est au premier rang, le second en partant de droite.
Paul est au premier rang, le second en partant de droite.

18ème Régiment d’Infanterie

Le 18ème régiment d'infanterie (18e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment Royal-Auvergne, un régiment français d'Ancien Régime. A 18 ans et 1 mois, Paul s'engage volontairement le 20 août 1939 au titre du 18ème régiment d'infanterie basé à  PAU . Il fait partie de la 36e Division d’Infanterie qui se compose majoritairement de jeunes Béarnais, Basques, Landais et Haut Pyrénéens. Il sera affecté à la 2ème compagnie, avant de rejoindre le 28 août, le 21ème Bataillon d'instruction du 18ème R.I, afin de perfectionner sa formation militaire. C'est avec ce régiment qu'il montera aux armées le 5 novembre 1939 face à l’Allemagne Nazi.

Devise du régiment: "Brave 18e, devant toi l'ennemi ne tient pas"

Drapeau du 18ème R.I

 Sa cravate porte la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'armée (palmes), la Croix de guerre 1939-1945, la Médaille d'or de la Ville de Milan.


49ème Régiment d’Infanterie

Le 49ᵉème régiment d'infanterie est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Vintimille, un régiment français d'Ancien Régime. Le régiment est reconstitué en 1939 sous le nom de 49e RI(F) aux ordres du Lieutenant-Colonel Hargoaa à Bayonne avec en majeure partie des Basco béarnais, à la 35e division d'infanterie affecté le 12 mai 1940 à la 30e division d'infanterie alpine (30e DIAlp). Il se distingue dès son entrée dans la campagne en avant de la ligne Maginot dans le secteur de Rohrbach. Paul est muté au 49ème R.I le 28 décembre 1939. les français ayant stoppé leur avancé, il se repositionnent en défense. La drôle de guerre commence alors, les deux camps se font face, et à part quelques escarmouches c'est le calme plat. Paul est alors désigné pour suivre un stage d'artificier, en mars 1940, au parc d'artillerie divisionnaire de la 35ème Division d'infanterie. En avril, à son retour au régiment, il sera proposé au grade de caporal. Dé lors, il remplira la fonction de caporal-adjoint au chef de groupe, jusqu’à ce qu'il soit fait prisonnier le 22 juin 1940 (jour de l'armistice signé par le maréchal Pétain).

Devise du régiment: "En avant toujours"

Drapeau du 49ème R.I

Sa cravate porte la Croix de Guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'armée.


C.O.I 117 (Centre d'organisation de l'infanterie 117)

Le 9 août 1945, Paul arrive à Toulouse, après 5 années passées derrière les barbelés nazi. Engagé volontaire, il est rappelé au centre d'organisation de l'infanterie basé à Toulouse (caserne NIEL). Le C.O.I 117 a pour mission de regrouper tout les combattants disponibles. soit, tous les militaires dont les régiments ont été dissous sous l’occupation, résistant F.F.I et autres volontaires désirant intégrer l'armée. Le 16 août, 7 jours  après sa descente du train de la liberté, il écrit à ses deux lieutenant avec lesquels il a participer à la bataille de France. Dans ses courriers, il explique qu'il veut rester dans l'armée, leur demandant s'il est possible qu'ils lui envoient une attestation pour le grade de caporal ainsi que  leurs appréciations:

Lettre au lieutenant BARBOUX, revenu à la vie civile:

21 août 1945, réponse du lieutenant BARBOUX:

Notes du lieutenant BARBOUX:

23 Août 1945, réponse du lieutenant SHNEIDER,  qui souhaite également que Paul serve à nouveau sous ses ordres:

Notes du lieutenant SHNEIDER:

28 Août 1945, réponse de Paul au lieutenant SHNEIDER:

7 septembre 1945, lettre de Paul au Général de la région militaire de Toulouse, lui indiquant son souhait de mutation pour rejoindre le régiment de son ancien lieutenant et partir vers l’Allemagne avec les troupes française d'occupation:


Les Troupes d’Occupation en Allemagne (1945-1949)

Après l’armistice signé le 8 Mai 1945, l’Allemagne est divisée en quatre zones d’occupation réparties entre les quatre grands alliés : Soviétiques, Britanniques, Américains et français.

L’Est revenant aux Russes, le Nord-Ouest aux Britanniques, le Sud-Ouest aux Américains et les territoires situés le long de la frontière Française, à la France. La capitale, Berlin, située dans la zone soviétique, est également divisée en quatre secteurs d’occupation. Le district Nord de Berlin-Ouest est attribué à la France. De juillet 1945 au 21 septembre 1949, Marie-Pierre Kœnig sera nommé Gouverneur militaire de la Zone française d’occupation en Allemagne.

C’est dans ce contexte que l’Armée française crée les « Troupes Françaises d’Occupation en Allemagne » ou « T.O.A » (Troupes d’occupation en Allemagne), dont le quartier-général est à Baden-Baden, siège du commandement de la 1ère armée et de l’administration militaire française en Allemagne, pour contrôler sa zone d’occupation. Pour les civils allemands commence une occupation française qui vient alourdir une situation quotidienne difficile, dans un pays ravagé par les bombardements alliés et les pénuries d’après-guerre. Des logements sont réquisitionnés pour héberger les arrivants de France. Les relations franco-allemandes ne sont pas alors des plus sereines. Pour remédier à la pénurie de logements dans les villes de garnisons, on bâtit à partir de 1949 des Cités pour les Français.

carte représentant les différentes zones d'occupation:

Paul en occupation, le retour en Allemagne :

Le 27 octobre 1945, quelques mois seulement après sa libération, Paul arrive de nouveau en Allemagne. cette fois-ci, c'est du côté des vainqueurs qu'il se trouve, Ironie de l'histoire, c'est dans la ville de Sigmaringen, où il arrive en occupation avec la 84ème cie du QG de la 23ème division d'infanterie, sous les ordres se son ancien lieutenant. il contracte un rengagement de 1 an et il obtient le grade de caporal-chef le 16 novembre 1945. Dans cette même ville, Le 6 septembre 1944, 1 an plus tôt, Une commission gouvernementale est proclamée, dirigée par Fernand de Brinon (si vous-vous souvenez, c'est le même homme qui avait archivé le jugement de Paul le condamnant à la prison de forteresse). Le 7 septembre, devant la progression alliée, Pétain et Laval, suivis par une partie du régime de Vichy, sont amenés au château de Sigmaringen (province de Hohenzollern), avec un millier de collaborateurs du régime de Vichy et quelques centaines de membres de la Milice française. Ils constituent une enclave française dans la ville allemande. La Commission gouvernementale tient une illusion de gouvernement et d'État avec drapeaux, fanfares, radios, journaux et timbres, jusqu'en avril 1945. Pétain demande aux Allemands de retirer le drapeau français hissé sur le château.

Pétain refuse d’exercer ses fonctions et de participer aux activités de la commission gouvernementale présidée par Fernand de Brinon. Il se cloître dans ses appartements du château princier, tout en préparant sa future défense, le gouvernement de Vichy n'est plus.

localisation de Sigmaringen.

Paul à Sigmaringen, devant la statue du prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen. Né le 22 septembre 1835 à Krauchenwies, près de Sigmaringen, et mort le 8 juin 1905 à Berlin, fils aîné de Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen et de Joséphine de Bade, il est membre de la famille princière de Hohenzollern-Sigmaringen.

la statue de nos jours.


35ème Régiment d’Infanterie

Le 35e régiment d'infanterie (35e RI), surnommé "As de Trèfle", est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment d'Aquitaine, un régiment français d'Ancien Régime.  Ce régiment est Toujours en activité. Aujourd'hui, fort d'environ 1 200 hommes, entièrement professionnalisé, il remplit au sein de la 7e brigade blindée de la 1re division, des missions opérationnelles en opérations extérieures (OPEX) et des opérations de sécurité intérieur (OPINT). Il est le premier régiment de France à avoir reçu les véhicules blindés de combat de l'infanterie (VBCI) , ainsi que le système FELIN en 2008 et à les déployer sur les théâtres d'opérations (en Afghanistan et au Liban). Réputé pour être l'un des Meilleurs Régiment d'infanterie de France, il est aussi le plus modernisé. Il est notamment spécialisé dans le combat débarqué de haute intensité.

Devise du régiment: "Tous gaillards, pas d’traînards…"

Drapeau du 35ème RI

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes, le régiment a le droit au port de la Fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire décernée le 17 novembre 1918, pour ses 4 citations à l'ordre de l'Armée reçues durant la 1re Guerre Mondiale.

Paul au 35ème R.I :

L'armée française étant en pleine reconstruction, la 23ème Division d'infanterie est dissoute le 17 décembre 1945. Paul est alors muté provisoirement dans une compagnie du Quartier Général à Baden-Baden. Plus tôt, en 1945, après l'effondrement du Troisième Reich, la ville, épargnée par les bombardements alliés, devint le siège du commandement en chef des Forces françaises en Allemagne (FFA), avec la construction d'une véritable ville française dans les quartiers ouest de Baden-Baden, dans laquelle vivaient environ 5 000 Français (militaires du contingent, officiers, familles). Le 9 mai 1946, Paul est finalement dirigé vers le 35ème R.I. Où il contracte alors, un rengagement de 2 ans à compter du 13 novembre 1946 (document ci-dessous).

Nommé Sergent au 35ème R.I, le 1 janvier 1947, sa carrière est bien lancée. Il est mis à la disposition du Général de la 10ème Région militaire et change à nouveau de régiment.

Photo de Paul ( à gauche) en Allemagne.


2ème Régiment de tirailleurs Algériens

Le 2e régiment de tirailleurs algériens est un régiment d'infanterie appartenant à l'Armée d'Afrique, qui dépendant de l'armée de terre française, en activité entre 1842 et 1962. Il se distingue notamment au cours de la guerre du Mexique, lors de la bataille de San Lorenzo, qui lui vaut la Légion d'honneur puis surtout lors de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle, ce régiment d'assaut démontre qu'il a conservé  les rudes et éclatantes traditions de l'arme blanche et de la baïonnette française. Il reçoit la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de la Légion d'honneur (cité six fois à l'ordre de l'Armée) et voit son drapeau décoré de la Médaille militaire.

Le drapeau du 2e régiment de tirailleurs algériens est l'un des quatre drapeaux de régiments de l'armée française décorés de la Médaille militaire. Il est dissous en 1962.

 

 

Sa devise: « Dieu avec nous, avec notre Drapeau et avec la France »

 

Drapeau du 2ème R.T.A :

Paul au 2ème régiment de tirailleurs Algériens :

le 18 mai 1947, après deux jours de mer, Paul arrive en Algérie. il débarque dans la région d'ORAN plus précisément dans la ville de MOSTAGANEN. Le changement de climat a du lui faire un choc, après les 7 années passées en Allemagne.

Mostaganem est une commune algérienne de la wilaya de Mostaganem dont elle est le chef-lieu. C'est une ville portuaire de la Méditerranée, située au nord-ouest de l'Algérie, en bordure du golfe de Mostaganem, à 363 km à l'ouest d'Alger. Elle est la deuxième plus importante ville côtière de l'Ouest algérien après Oran.

La ville de MOSTAGANEM est tenue dès 1830 par une garnison d'une centaine de Turcs à la solde de la France, ayant à leur tête le caïd Ibrahim. Celui-ci est suspecté, à tort, par le général Desmichels, commandant la place d'Oran depuis avril 1833, de trahison ou de manque d'autorité. Craignant aussi que la ville ne tombe entre les mains de l'émir Abd el-Kader, Desmichels décide de l'occuper par lui-même, et le 28 juillet 1833 une petite expédition de 1 400 soldats français y pénètre. Les habitants, laissés libres de partir avec leurs biens mobiliers, choisissent en majorité le départ. La garnison française s'installe dans chacun des forts de la ville, notamment le quartier de Matemore. En 1834, les Français autorisent l'émir à déléguer un consul dans la ville. Par le traité de Tafna, l'émir laisse la ville aux Français. En 1848, la commune de Mostaganem est créée avec les annexes de Mazagran, Ouréah et Kharrouba. Le décret du 27 juillet 1848 érige Mostaganem en sous-préfecture.

La ville s'agrandit à mesure que la colonisation peuple l’immédiat arrière-pays et que le développement des communications la met en relation avec les régions de l’intérieur. La ville va connaître de nombreux changements. Le percement de rues et de boulevards, sur le modèle des villes européennes, provoque ainsi la disparition de nombreux vestiges et monuments.

C'est du balcon de l'hôtel de ville de Mostaganem, en juin 1958, que le général de Gaulle prononce pour la seule et unique fois « Vive l'Algérie française ».

Petite histoire du monument aux morts de Mostaganem

 En 1911, la municipalité dirigée par M. Thireau décide d'honorer le 2e Régiment de Tirailleurs Algériens par l'édification d'un monument. Le sculpteur parisien Maurice Favre en réalise alors la maquette. Ce n'est qu'en mars 1921 que le groupe en bronze arrive à Mostaganem. Le monument est érigé en contrebas de l'hôtel de ville le 21 octobre 1923, inauguré par le Maréchal Franchet-d'Esperey. Des bas reliefs du sculpteur algérois Camille Alaphilippe honorent les Mostaganémois tombés au cours de la Grande guerre (560 morts). Après la Seconde guerre mondiale, une plaque est ajoutée à la mémoire du sacrifice des enfants de la ville.

Au moment de l'indépendance, les bas-reliefs et la plaque sont détruits, les statues bâchées. Des militaires parviennent à rapatrier ces dernières qui finissent entreposées dans un hangar marseillais. En 1973, alors qu'elles doivent être expédiées à la Réunion, le Général de Monsabert parvient à les conserver dans la métropole. Celles-ci seront alors confiées à l’École d'application de l'infanterie de Montpellier, avant d'être érigées face au Musée de l'Infanterie en 1980. Deux plaques viennent orner le monument : "A la gloire des tirailleurs" et "Aux enfants de Mostaganem morts pour la France".

Il se trouve depuis le 7 mai 2010 sur la place d'armes du 1er Régiment de Tirailleurs, à Epinal.

monument en Algérie
monument en Algérie
aujourd'hui à Epinal (France)
aujourd'hui à Epinal (France)


Porte de la caserne du 2ème R.T.A, quartier COLONIEU

Fraîchement nommé sergent, Paul intègre le 1er Bataillon du 2ème RTA dont le casernement se trouve au quartier Colonieu. Le 20 mai 1948, un an plus tard, il signe un rengagement de 2 ans à compter du 13 novembre 1948. 

Stage d’armement à Clermont-Ferrand.

Au mois de Mai 1948, Paul est désigné pour suivre un stage à l’école d’armurerie de Clermont-Ferrand. Stage durant lequel il pourra obtenir le diplôme de « Chef d’équipe d’armement ». Son instruction va être réalisée sur un canon antichar dont l’infanterie française a été doté après guerre le : 6 Pounder MK IV.

Paul, devant le MK IV « TURENNE »

Paul (à droite) avec son équipe 

Le canon « Ordnance QF 6-pounder 7 cwt », ou « 6 pounder », est un canon anti-char britannique de calibre 57 mm en usage au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il fut utilisé pour la première fois durant la guerre du désert, en mai 1942, et remplaça rapidement « l'Ordnance QF 2 pounder » comme canon anti-char, permettant de réaffecter « l'Ordnance QF 25 pounder » à son rôle d'artillerie de campagne. L'armée américaine adopta également le « QF 6 pdr » comme canon anti-char principal, sous le nom de « 57 mm Gun M1 ».

Le 21 juillet 1948, Paul obtient son diplôme de « Chef d’équipe d’armement ». Il est classé 3ème sur 29, il pourra donc réintégrer son régiment avec fierté.

Quelques photos de Paul, en Algérie, au sein du 2ème RTA.

Avec ses camarades, en bord de mer.

Paul, à droite.



Képi de Paul au 2ème R.T.A :

Le képi de Paul Germa que l'on voit sur les photos, est conservé au "FOURES" par mon oncle Philippe Dubac ainsi qu'une grosse partie des clichés présentées  ici.

 

Sergent-chef Paul GERMA.

 

Faisant suite à l’obtention du « brevet de chef de section » et aux bonnes aptitudes qui en résultèrent, Paul est nommé sergent-chef et admis dans le rang des sous-officiers de carrière le 1er Novembre 1948.

 


C.I.T.C.M

Le 27/11/1949 il est désigné pour servir en "E.O" (Extrême-Orient) par le général commandant la 10ème région militaire. Il rejoint le C.I.T.C.M de Fréjus (Centre d'Instruction des Troupes Coloniales de Métropole) le 01/12/1949, il y reçoit un entraînement au combat en régions tropicales afin de se préparer aux conditions extrêmes rencontrés en Indochine.

C’est à l’emplacement du camp « Gallieni », qui n’existe plus de nos jours, qu’à été érigé le mémorial des guerres en Indochine. 

(photos gracieusement partagées par le gardien du mémorial de Fréjus.)


3ème Régiment de tirailleurs Algériens.

Le 3e régiment de tirailleurs algériens (3e RTA) était un régiment d'infanterie appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l’armée de terre française.

En activité entre 1842 et 1962, il se distingue notamment au cours de la guerre du Mexique, lors de la bataille de San Lorenzo, qui lui vaut la Légion d'honneur et surtout lors de la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle, commandé par le colonel de Linares puis le colonel Agostini au sein de la 3e division d'infanterie algérienne, il est cité quatre fois à l'ordre de l'Armée.

Le 3e RTA est l'un des cinq régiments d'infanterie les plus décorés de la Seconde Guerre mondiale avec le 4e régiment de tirailleurs tunisiens, le 2e groupe de tabors marocains, le Régiment de marche du Tchad et la 13e demi-brigade de Légion étrangère.

Dernier régiment dans lequel Paul a servi, son parcours au sein de celui-ci est développé dans le chapitre suivant dédié à la guerre en Indochine.

 

Sa devise : « jusqu’à la mort »

 

 

Drapeau du 3ème RTA